Ces fabriques lorguaises s’inscrivaient dans le sillage de l’industrie salernoise qui en était le moteur et l’origine, grâce aux importants gisements et à la qualité de l’argile ferrugineuse que l’on trouvait dans cette localité. Une prédominance attestée par le fait que les fabricants lorguais, comme ceux des autres localités voisines, marquaient souvent leurs carreaux en faisant suivre le nom de leur ville de la mention “près Salernes”. En 1895, certains furent d’ailleurs condamnés pour ce motif par le tribunal de commerce de Draguignan. De fait, les liens et similitudes étaient réels entre ces différentes fabrications. A la fin du XIXe siècle, des usines de Lorgues s’associèrent à La Société Générale de Tomettes de Salernes qui regroupait les fabricants afin de favoriser une large diffusion de leur production. Mais cette société éclata rapidement. Autre exemple, Marius Esberard qui avait racheté l’usine Courchet de La Canal en 1903 était fils et gendre d’importants fabricants salernois (Ferdinand Esberard et Émile Rouvier ). Le voici ci-dessous avec sa famille en 1913 à La Canal. |
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