Lorgues
L'hospice
XVI ème siècle L'hôpital de la Vieille Ville étant en mauvais état,
un autre établissement fut construit au sud, à l'emplacement
de l'église actuelle et reçut également le nom de Saint
Jacques comme l'usage le voulait. 1800 Pratiquement abandonnée sous la Révolution, l'assistance aux déhérités avait repris : la municipalité allouait des secours aux indigents, aux infimes, aux femmes en couche ; en 1812 on créa un Bureau de Charité spécial. Il était composé du maire, des adjoints, du curé et des commissaires de l'hospice. Les pauvres étaient en outre autorisés à ramasser du bois dans la forêt communale et ils pouvaient faire détriter leurs olives dans les moulins gratuitement. L'hospice civil fut réouvert en 1801, il était destiné aux malades, infirmes, vieillards, enfants trouvés ou abandonnés. Il était géré par trois "commissaires-administrateurs" dont le maire. Pour trouver les ressources nécessaires, la ville fut autorisée le 10 octobre 1801 à établir un octroi "de bienfaisance" dont le rapport lui serait réservé. En 1810, la capacité de l'hospice fut augmentée en l'exhaussant d'un étage. Le service intérieur était assuré par les soeurs hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve, d'Aix. Elles étaient au nombre de trois, deux religieuses de choeur, les dames Tournel et Trussy, et une soeur converse. Elles arrivèrent à Lorgues le 7 février 1803 et furent reçues en grande pompe par la municipalité et la population. |