Chambre dite "de l'évêque"
Bien que la maison ait perdu son caractère religieux aprés la Révolution, un logement a été conservé par la suite pour accueillir l'évêque lors de ses venues à Lorgues. Ceci était probablement dû à un arrangement passé entre les propriétaires de la maison et les municipalités qui devait leur payer une location.
Aprés la vente des biens du clergé et la disparition du chapitre, Lorgues est resté longtemps sans presbytère et indemnisait les curés pour leur logement. Un courrier du 28 avril 1838, adressé à l'évêque de Toulon par Monsieur Vian alors curé de Lorgues donne ce renseignement : "La Paroisse de Lorgues ne possède point de presbytère. J'habite une maison qui m'appartient et la Commune vote toutes les années une allocation pour indemnité de logement".
Cette pratique expliquerait aussi l'indulgence accordée par Mgr Jordany évêque de Fréjus et de Toulon en 1873 à ceux qui prieraient devant la vierge du jardin de la maison. Elle a dû prendre fin en 1905, avec la loi de séparation de l'Église et de l'État ou au plus tard en 1911 lorsque la famille de Juigné de Lassigny offrit au curé Besson l'hôtel particulier de la Bourgade pour en faire le presbytère t. Au mur les portraits de 2 papes de cette époque Pie IX ( 1846-1878) et Léon XIII ( 1878-1903).
