Lorgues

 LORGUES,
Le chapitre et collégiale

 

A partir de l'établissement de la collégiale à Lorgues, de nouveaux et plus fréquents rapports s'établirent entre la communauté et l'autorité ecclesistique, et nos magistra consulaires furent plus d'une fois obligés de défendre les intérêts de la ville contre les prétentions et les empiètements de l'Église. .../

.../ Malgré ces démélés, d'excellents rapports existaient entre la communauté et les membres du Chapitre. Ceux-ci appartenaient pour la plupart aux meilleures familles de la ville et applanissaient par leur influence et leurs relations beaucoup de difficulltés, que des intérêts opposés soulevaient fréquemment. Cette médiation fut insuffisante, cependant, pour amener une transaction dans le débat qui s'éleva entre la communauté et le Chapitre, au sujet de la construction de la nouvelle Église paroissiale, et ce n'est que par la haute influence et l'intermédiaire de M. de Castellane, Évèque de Fréjus, que les deux parties purent s'accorder au moment où un procés était iminent.
Après bien des vicissitudes, les travaux de l'Église paroissiale déjà assez avancés, étaient sur le point d'être suspendus, à cause de la détresse financière de la communauté. Le Conseil ne voulant point compromettre la solidité des constructions déjà faites, en les exposant plus longtemps aux intempéries, nomma une commission chargée de rechercher les sommes dûes à la communauté et d'en opérer le recouvrement. La plus importante de ces dettes était celle que les Chanoines devaient comme contribuable, à la construction de l'Église, en leur qualité de condécimateurs. dans ce moment critique et à bout de ressources, les Fabriciens réclamèrent au Chapitre leur contribution. Le Conseil les avait plusieurs fois autorisés à faire cette réclamation, avec pouvoir de poursuivre les Chanoines devant les tribunaux, s'ils refusaient de régler définitivement leur contribution.

 

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